1,5 Milliards d'euros pour les collectivités ou une bonne petite dose de clientélisme avant les municipales
La mesure est passée plus que relativement inaperçue : l'Assemblée nationale vient de voter une rallonge de 1,5 milliards d'euros aux collectivités locales. Et ce alors même que le gouvernement contrainte la plupart des fonctions régaliennes de l'Etat (Police, Défense, Justice, etc.) à coups de gels de crédits et assomme les classes populaires et moyennes sous l'impôt tout en distribuant de nouvelles niches aux plus aisés (en particulier les rentiers).
Et quel est le sens officiel de cette rallonge ? Soulager les collectivités mises en difficultés par les crédits foireux à taux plus que variables souscrits aux banques types Dexia. Par là même, ces 1,5 milliards d'euros iront donc nourrir quasi directement l'ennemi juré de notre président, j'ai nommé la finance, et, non content de cela, cautionneront l’irresponsabilité des élus qui sont allé souscrire ces crédits pour pouvoir nourrir, au moins pour une partie d'entre eux, leur clientélisme à court terme.
Et c'est bien de clientélisme dont il est question derrière ces mesure scandaleuses. Ces 1,5 milliards d'euros vont offrir un sacré bol d'air budgétaire et financier à ces collectivités en difficulté, dont bon nombre sont sous gestion du PS et affidés. Par là même, une bonne partie d'entre elles (fort heureusement pas toutes) pourront reprendre leurs habitudes de distributions de prébendes et petits plaçous, à coup d'augmentations des indemnités du personnel, embauches des copains, dépenses somptuaires, contrat avec tel ou tel cabinet de conseil, travaux à grands frais sous-traités auprès de l'artisan local afin de s'assurer qu'il vote bien ... car les municipales arrivent à grand pas.