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L'Oeil de Brutus

COMPRENDRE LE REGIME OLIGARCHIQUE : COMMENT LA FRANCE EN EST ARRIVEE LA.

14 Avril 2013 , Rédigé par L'oeil de Brutus Publié dans #Idées

vote-democratie

 

 

 

 

 

COMPRENDRE LE REGIME OLIGARCHIQUE : COMMENT LA FRANCE EN EST ARRIVEE LA.

 

 

Alors que l’affaire Cahuzac fait les choux gras des médias et conduit le pouvoir à une nouvelle opération de communication d’urgence dans la lignée des agitations stériles de ces dernières années, il est consternant, mais pas surprenant, de voir comment les uns et les autres (les médias et les politiques) se montrent incapables de toute analyse de fond.

Car, sans rentrer dans les rhétoriques populistes du « tous pourris », le docteur Cahuzac est loin d’être un cas isolé. Si d'autres ne se trouvent pas forcément en infraction vis à vis de la Loi, leurs petits arrangements avec l'éthique politique la plus élémentaire, entre conflits d'intérêts et sociétés offshore, ne font qu'accroître la défiance des Français à l'égard d'une classe politique corrompue, si n'est dans les faits, par l'argent, sinon dans l'esprit, par le pouvoir. L'ensemble ne fait que révéler l’absence d’éthique de responsabilitéi(et je ne parle même pas de l’éthique de convictionii) de la classe au pouvoir. Or, pour comprendre comment nous en sommes arrivés là, il faut revenir quelque peu en arrière.

En 1945, la France est ruinée et une grande partie de son élite est complètement discréditée d’une part par la débâcle de 1940 et d’autre part par la participation d’une grande partie d’entre elle à la Collaboration. Certes, une nouvelle élite émerge des forces de la Libération (Résistance et France libre) mais elle souffre d’un grand déficit de formation. C’est alors qu’est décidé, notamment sous l’impulsion de Michel Debré, la création de l’école nationale d’administration (ENA). Devant l’urgence de la situation et du fait qu’une partie de la fonction publique s’est compromise avec l’Etat vichyste, il est décidé, contrairement aux usages favorisant la promotion interne, de recruter les élèves de la nouvelle école essentiellement sur concours externe. Pendant des décennies, cela donne d’excellents résultats : la nouvelle bureaucratie d’Etat ainsi créée n’est certainement pas pour rien dans les impulsions données qui ont permis le relèvement de la France et les « Trente glorieuses »iii.

Mais à présent, la donne a changé. Car quel est aujourd’hui le cursus classique de nos élites ? Le schéma qui va être donné ici pourra paraître caricatural, et il l’’est, mais un simple coup d’œil sur les fiches Wikipédia ® de la plupart de nos dirigeants confirmera qu’il n’est pas si loin que ça de la réalité. Notre futur oligarque suit des études de très hauts niveaux (pour la plupart Sciences Po., ENA, HEC) pendant lesquelles il noue déjà ses premiers liens politiques en adhérant à un partiiv(il est quasi impossible aujourd’hui d’obtenir un mandat électif d’importance si l’on a pas été « encarté » soit au PS soit à l’UMP dès l’âge de 20-25 ans). Ces premiers liens politiques lui permettent, dès sa sortie d’école, d’officier dans un cabinet (ministériel voire présidentiel, au pire des cas dans un conseil régional). Le temps de bien développer son réseau politique à l’intérieur de ces cabinets (une dizaine d’années), il se trouve parachuté pour briguer un mandat de maire ou de député dans une quelconque circonscription (avec laquelle il a en général peu de liens). Si son réseau est de bonne qualité et que le parti voit en lui un futur champion, on lui confiera une circonscription gagnée d’avance à son parti (par exemple Neuilly pour l’UMP ou le Nord pour le PS …). Si ce n’est pas le cas, il sera condamné à l’exploit ou à se casser les dents dans une circonscription promise à l’adversaire. Par la suite, au gré des alternances, il oscillera entre mandat électifs, pantouflages à de très hauts postes de direction dans le privé et rétropantouflage dans le public. Or, que constate-t-on à la vue d’un tel cursus ? Que ces gens ont sacrifié leur jeunesse à leurs études, qu’ils n’ont jamais effectivement travaillé ni exercé de responsabilités directes auprès d’équipes quelles qu’elles soient (que ce soit dans le privé ou le public), voire que leurs emplois du temps ne leur ont pas permis d’avoir un rôle significatif dans l’éducation de leurs enfants. Pris séparément, ces éléments n’ont évidemment rien d’indignes. Mais pris globalement, ils révèlent une faille profonde : ces gens n’ont jamais été au contact des hommes. Ils ne connaissent pas l’Homme. Ils ne connaissent pas la vie. Ils sont comme les courtisans de Louis XVI pour qui le monde s’arrêtait au Trianon. On peut souvent entendre que, malgré tous leurs défauts, ils ne peuvent qu’être intelligents. L’intelligence ne se mesure pas à l’aune des diplômes obtenusv. L’intelligence n’est rien que la capacité à bien appréhender le réel. Or comment peut-on appréhender le réel lorsqu’on ne sait pas ce qu’est l’Homme, ce qu’est la vie ? Par définition même, l’oligarchie est intrinsèquement stupide. C’est pour cela, entre autres (on pourrait aussi parler du poids des corporatismes), qu’elle est incapable de mener les réformes dont notre pays a besoin (outre le fait que ces réformes iraient à l’encontre de ses intérêtsvi). On ne peut pas réformer ce qu’on ne connaît pas. C’est également pour cela aussi qu’elle a perdu le sens de l’éthique. On ne peut définir son éthique que par rapport aux autres, au réel, à la vie, aux hommes. Lorsque l’on vit tout sa vie en vase clos, on a une éthique de hamster courant dans sa roue.

Un autre élément, lié à ce type de cursus, accroît encore et l’incompétence et le manque d’éthique de l’oligarchie : son mélange des genres. Dans les années 60, le sociologue Charles Willis différenciaient trois types d’élite dans la société : économique, politique et militaire (on pourrait rajouter la haute fonction publique). Pour que la société fonctionne, il faut que les intérêts de ces trois élites ne soient pas mêlés et qu’elles se contrôlent l’une l’autre afin d’assurer un équilibre au fonctionnement de la démocratie. Aujourd’hui, les communicants ont remplacé les militaires mais surtout les trois élites se sont mélangées : un tel est un jour inspecteur des finances, le lendemain ministre, puis dirigeant d’une entreprise du CAC40, puis député, tout en ayant une liaison avec une journaliste et en intervenant régulièrement, sur tous types de sujets, sur à peu près tous les plateaux de télévision. Cet état de fait a mis à bas tout système de contrôle et d’équilibre entre les élites, remettant gravement en cause l’équilibre démocratiquevii.

Un dernier point, non sans lien avec les précédents, est venu encore accroître le phénomène oligarchique : les élites scientifiques, qui ont dominé la France de la révolution industrielle aux années 1980, se sont progressivement fait supplantées par les élites managériales. Or, dans notre pays, les études scientifiques demeurent foncièrement méritocratiques : ces études sont quasiment gratuites et l’évaluation d’une copie de mathématiques relève assez aisément de l’objectivité. La prédominance d’une élite scientifique (Polytechnique, Centrale, Arts & Métiers, Mines-Ponts, etc.), si elle a aussi ses travers, a au moins le mérite de potentiellement permettre aux jeunes issus des classes populaires d’arriver à de très hautes responsabilités. Elle exige également une connaissance accrue du réel : la plupart des écoles d’ingénieurs pratiquaient, et pratiquent encore, des « stages ouvriers » et, même pour un polytechnicien, les postes de sortie d’école sont rarement directement des postes de direction mais plutôt des postes « de terrain ». Pour l’élite managériale (HEC, ESSEC, etc.viii), la logique est inversée : les études sont extrêmement coûteuses, l’évaluation peut être bien plus subjective (ce qui peut également permettre d’écarter les pensées hétérodoxes) et les postes occupés en sortie d’école sont directement des postes de direction. Pour les classes populaires, l’accès à l’élite par ce biais ne peut que demeurer symbolique, comme la poudre aux yeux distillées par Sciences Po. à l’égard des quartiers difficiles.

Mais alors, comment nous, Français, avons-nous pu laisser faire une telle chienlit ? Le phénomène a été régulièrement observé par de nombreux philosophes d’orientations très diverses, de Platon (La République) à Henri Hude (Démocratie durable) en passant par Aristote (Les Politiques), Benjamin Constant (De la liberté chez les Modernes) et Alexis de Tocqueville (De la démocratie en Amérique) : lorsque la démocratie et la liberté semblent bien établies, les citoyens en viennent à croire qu’elles sont acquises pour toujours et se replient sur eux-mêmes. L’individualisme se développe et un petit groupe – l’oligarchie – peut alors en profiter pour s’accaparer progressivement le pouvoir. La France semble, plus que d’autres, encore plus soumise à ce phénomène. Par sa passion d’égalité, le peuple français a peut-être tendance à ne placer que des médiocres à sa tête, hors les situations d’exception qui le place au bord du gouffreix. Par sa passion de la liberté, il la croit acquise pour toujours et se complaît dans l’individualisme (tout en en demandant toujours plus à une collectivité dématérialisée …). Mais le jour où il se réveille et se rend compte que l’égalité qu’on lui a promise n’est qu’un leurre et qu’on lui a volé sa liberté, alors sa fureur peut être terrible. C’est pour cela que notre pays n’est pas un pays de réforme mais de révolution.

 

Pourtant, de simples principes suffiraient à inverser la tendance oligarchique : il faut mettre un terme à la professionnalisation de la politique. Et là aussi, les mesures sont simples :

  • Interdiction stricte de tous cumuls de mandats politiques exécutifs et rémunérés.

  • Limites d’âges plancher (par exemple 35 ans) pour l’exercice d’un mandat électoral rémunéré.

  • Limitation stricte du nombre de mandats consécutifs à deux.

  • Limitation des effectifs des cabinets et de leur rôle à une simple organisation pratique de l’emploi du temps de l’élu ou du ministre.

  • Interdiction absolue des rétro-pantouflages.

  • Encadrement très strict des conflits d’intérêts avec des outils juridiques coercitifs voire répressifs (l’instauration de commissions de déontologie ne saurait être la solution : elles ne pourront être entièrement apolitiques et favoriseront le copinage).

A ces conditions, l’élite pourra être renouvelée et cessera d’être une classe dominantex. Elle en retrouvera également le contact avec le réel et les principes d’accessions au mérite – l’ascenseur social que l’on trouve si souvent en panne -. Alors, tout le reste, toutes les réformes nécessaires, suivra de soi.

Dans la situation actuelle, l’oligarchie n’a plus que deux alternatives : soit elle accepte de progressivement de laisser la main – ce qui est fortement souhaitable mais on ne peut plus improbablexi–, soit, comme l’aristocratie d’ancien régime, elle s’accroche à ses privilèges jusqu’à ce que la colère populaire l’emporte, d’une manière ou d’autre, pour la remettre à sa place : dans les poubelles de l’Histoire.

 

 

ii Comment, en effet, peut se prétendre de gauche un médecin qui, au lieu de soigner les gens, a décidé de faire de la très rémunératrice chirurgie esthétique, collectionne les Rolex, a employé au noir une immigrée en situation irrégulière et fait du « conseil » à l’industrie pharmaceutique ? Sur le sujet, lire Eric Conan, Ce que tout le monde pouvait (au moins) savoir : Cahuzac n’était pas de gauche !, Marianne, 5 avril 2013 et Françoise Cariès, Jérôme Cahuzac reconnu coupable, mais sans peine, La Dépêche, 10 novembre 2007.

iii Lire Alain Garrigou, La formation des élites d'Etat et l'avènement d'une nouvelle « classe rapace », in Laurent Bonelli et Willy Pelletier, L’Etat démantelé, La Découverte 2010.

iv Le choix du parti d’adhésion relève peu des convictions personnelles de l’intéressé mais bien davantage du plan de carrière qui peut lui être proposé. Le cas Cahuzac est là aussi évocateur.

v Cela ne signifie pas, bien sûr, pour autant que tous les hauts diplômes soient des abrutis.

vi C’est ainsi que l’on ne trouve aucun législation un temps soit peu sérieuse pour encadrer les conflits d’intérêts, ce qui aurait permis d’éviter qu’un Cahuzac « conseille » l’industrie pharmaceutique après avoir été membre de cabinet au ministère de la Santé ou qu’un Copé officie au sein d’un cabinet d’avocats d’affaires, ayant comme client les plus grands groupes du CAC40, tout en votant des lois en faveurs de ces mêmes groupes. Ces cas sont très loin d’être isolés : lire Sophie Coignard et Romain Gubert, L’Oligarchie des incapables¸ Albin Michel 2011. On remarquera également que le délit de financement occulte d’un parti politique bénéficie d’une prescription de 3 ans alors même que l’on sait pertinemment que les investigations judiciaires liées à ces affaires, délicates et difficiles, mettent généralement bien plus de 3 ans à aboutir. Ceci devrait ainsi permettre, entre autres, à Nicolas Sarkozy et Eric Woerth de sortir avec une blancheur immaculée de l’affaire Bettencourt.

vii CF. Sophie Coignard et Romain Gubert, L’Oligarchie des incapables¸ Albin Michel 2011, pages 10-11.

viii Sciences Po., et par ricochet l’ENA, tendent également à prendre les mêmes formes « managériales » que les écoles de commerce. Sur le sujet, lire Laurent Bonelli et Willy Pelletier, Les mille démantèlements de l’Etat in L’Etat démantelé, La Découverte 2010.

ix Ce n’est ainsi sans doute pas le cas de la Grande-Bretagne qui part sa « culture de l’inégalité » tolère un autre système d’élitisme. Sur le sujet, lire Emmanuel Todd, Après la démocratie.

  1.  
    1. xi Certains membres de l’élite ont la lucidité d’admettre la nécessité de cette rénovation, mais ils sont bien rares. On citera par exemple Bruno Le Maire (Le Figaro, 12 février 2013) : « Notre démocratie, au-delà de ces péripéties d'aujourd'hui, est devenue une aristocratie (...) avec ses privilèges, avec ses postes, avec ses statuts.. (…)Quand vous voyez qu'on peut cumuler les mandats, que vous avez certains députés qui sont aussi maires, présidents d'agglomérations (...) vous vous dites qu'il y a quelque chose de pourri dans la démocratie française. Quand vous voyez qu'on peut faire quatre mandats, cinq mandats, six mandats d'affilée vous vous dites qu'il y a quelque chose de pourri dans la démocratie française » ou Dominique de Villepin (Notre Vieux pays, page 73) : « Nous sommes revenus en ce début de XXIe siècle à une société de castes et de privilèges, qui cumule l’inégalité des oligarchies avec la rigidité »

 

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A
l'oligarchie c'est les 200 familles que dénonçait Daladier en 1934 ou le mur de l'argent que dénonçait le cartel des gauches en 1924...
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A
Je pense qu'il faut distinguer oligarchie et élite. Ce qui distingue l'oligarchie c'est son argent, elle est trés riche et de ce fait peut se payer " l'élite";;;;Cette dernière se distinguant par ses postes à haute responsabilité par sa capacité à s'exprimer dans les médias...
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L
Je ne vous rejoins pas entièrement. Il ne faut pas confondre oligarchie (gouvernement d'un petit nombre) et la ploutocratie (gouvernements des riches). L'oligarchie se caractérise par un nombre restreint de personnes - une caste - qui sa partage les postes de pouvoir et fonctionne en vase clos afin de se maintenir au pouvoir. Même si on trouvera rarement des oligarques sans le sous, ce n'est pas l'argent qui leur confère le pouvoir mais leur insertion dans un jeu de réseaux, de clientélisme, voire de népotisme. cela correspond pas mal à ce que nous connaissons aujourd'hui.<br /> <br /> Quant à l'élite, elle en en soi vertueuse : l'élite est théoriquement composée de ceux qui de par leurs compétences et leurs qualités occupent les postes de pouvoir. L'élite est donc nécessaire au bon fonctionnement social, tout particulièrement en démocratie. Mais force est de constater que ce n'est pas ce que nous connaissons aujourd'hui.
O
Je me suis intéressé au mot « oligarchie » sur wikipédia.<br /> J’ai souhaité ajouter le texte suivant dans le paragraphe « oligarchie de fait »:<br /> Les oligarchies se doivent logiquement d’être cachées aux citoyens. Les sociétés secrètes, discrètes telles que les obédiences maçonniques, le groupe bilderberg et le siècle participent activement en France et dans le monde aux systèmes politiques oligarchiques. <br /> Celui-ci est resté inscrit environ 10 minutes…<br /> Par la suite, j’ai essayé de le réinscrire… Impossible!<br /> Conclusion, wikipédia n’est pas du tout une encyclopédie libre… on peut être censuré et ceci rapidement et définitivement…<br /> Il semble qu’il existe des mots clé interdits… Il serait intéressant de connaître lesquels. Le mot franc-maçonnerie en fait apparemment partie! qui dirige wikipedia?<br /> Qui décide ce qui peut être écrit ou pas?<br /> Qui censure?<br /> Quels mots sont interdits?
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L
Et oui Wikipédia est loin d'être aussi neutre qu'il le prétend (parallèlement, une autre démonstration ici : http://www.laviemoderne.net/advocatus-diaboli/91-wikipedicure 10/10). En fait, si n'importe qui peut rajouter n'importe quoi, n'importe qui peut aussi, à peu près, faire enlever n'importe quoi. Il y a certes des modérateurs Wikipédia, mais justement ceux-ci vont, fort naturellement, chercher à éviter tout ce qui étant jugé politiquement incorrect pourrait nuire à l'image du site.<br /> <br /> Personnellement, je ne partage pas complètement l'idée de votre rapprochement entre ces différentes sociétés plus ou moins secrètes et le concept oligarchique. Après tout, les banquiers, tels ou tels groupes d'intellectuels, de patrons, etc. ont bien le droit de se rassembler et de créer des associations et autres groupes de pensées. Le problème, comme je le dis dans l'article, est le rapprochement, voire la fusion, des élites politiques et des journalistes avec ces groupes. C'est le défaut d'éthique des dirigeants politiques et des journalistes qui fonde l'oligarchie, non l'existence de ces sociétés plus ou moins secrètes qui pourraient très bien exister dans un ordre démocratique, mais avec la condition qu'elles n'influencent pas le pouvoir politique et l'information. L'oligarchie actuelle, c'est d'abord la trahison du politique. <br /> Toutefois, ce que vous énoncez là mérite amplement débat. Mais Wikipédia n'est pas fait pour ça ...
M
il faut resortir les grandes veuves ..c'est dans le fracas que renaitra la Nation...
Répondre