Le portrait de Dorian Macron
Il se voyait beau, jeune, flamboyant. Il prétendait incarner le « nouveau monde ». L’espérance de la réforme. L’émergence de la « start-up nation ». Et ils étaient nombreux à le voir ainsi.
Puis le portait s’est déchiré. Et il est apparu tel qu’il est. Narcissique. Arrogant et hautain. Méprisant avec les faibles et servile avec les puissants. Avec comme programme social le retour à un droit du travail du 19e siècle. Comme programme fiscal, le rétablissement de la taille et de la gabelle pour les plus pauvres et les exemptions d’impôt pour les privilégiés. Le plein représentant d’un monde ancien. A tel point qu’à force d’arrestations arbitraires et de projets de loi liberticides, on finira par se demander s’il ne finira pas par nous reconstruira la Bastille[1].
Inspiré du Portait de Dorian Gray du grand Oscar Wilde.
[1] Lire également En marche vers le fascisme ?