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L'Oeil de Brutus

LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE (1/5) : PRESENTATION GENERALE

26 Octobre 2013 , Rédigé par L'oeil de Brutus Publié dans #Lectures

LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE (1/5) : PRESENTATION GENERALE

LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE

Serge Halimi

Raison d’agir 2005.

1/ L’AUTEUR.

Serge Halimi, est un écrivain et journaliste français. Membre de l'équipe de rédaction du Monde diplomatique depuis 1992, il occupe depuis mars 2008 le poste de directeur de ce mensuel1.

Fils de l'avocate Gisèle Halimi, Serge Halimi, docteur en sciences politiques de Berkeley, a été professeur associé à l’université Paris VIII de 1994 à 2000. Auteur d’essais politiques à succès, il décline la plupart des invitations dans les médias. Toutefois, il est régulièrement invité dans l’émission radiophonique Là-bas si j'y suis sur France Inter.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Halimi

2/ PRESENTATION GENERALE

Descriptif Wikipédia :

En 1997, Serge Halimi se fait connaître du grand public par le succès que rencontre son livre Les Nouveaux Chiens de garde. En faisant référence à Paul Nizan et son livre Les Chiens de garde, Serge Halimi met à plat les liens entre journalistes et hommes politiques. Il démontre comment un petit groupe « d’intervenants permanents » prescrit l’opinion. Journalisme de révérence, journalisme de connivence, journalisme de marché, telles sont les formes de journalisme décrites dans ce livre : « Un petit groupe de journalistes omniprésents - et dont le pouvoir est conforté par la loi du silence - impose sa définition de l’information-marchandise à une profession de plus en plus fragilisée par la crainte du chômage. » Évoquant la censure, Serge Halimi souligne : « La censure est cependant plus efficace quand elle n’a pas besoin de se dire, quand les intérêts du patron miraculeusement coïncident avec ceux de "l’information". »

Refusant de promouvoir son livre dans les médias, Serge Halimi n’est guère couvert d’éloges par ces derniers. Après un silence de plusieurs mois, la plupart des « chiens de garde » cités dans l’ouvrage – ainsi que leurs auxiliaires – réagissent avec véhémence. « Serge Halimi accomplit dans Les Nouveaux chiens de garde le prodige rétro de constituer tous les non-marxistes de France en serviteurs du Grand Capital » réplique ainsi Alain Finkielkraut (Le Monde, 12 décembre 1997). Patrick Poivre d'Arvor s’énerve : « C'est du terrorisme intellectuel doublé d'une façon archaïque de voir le monde. » (Télérama, 31 janvier 1998) Autre héros du livre, et pas des moindres, Alain Duhamel condamne : « La fraternelle entraide qu'il caricature est aussi, croyez-moi, un système de concurrence sauvage. C'est un livre archaïque » (Télérama, 31 janvier 1998). Les critiques négatives font florès : Laurent Joffrin dans Libération, 12 mai 1998 ; Philippe Tesson dans Le Figaro Littéraire, 8 avril 1999, etc.

En février 1998, fait unique, Edwy Plenel, alors directeur de la rédaction du Monde, prend sa plume dans Le Monde diplomatique pour critiquer vertement le livre. En 2011, le sujet du livre (omniscience et omniprésence des journalistes au service des puissants du système) trouve une actualisation en inspirant un film documentaire éponyme réalisé par Gilles Balbastre et Yannick Kergoat avec la collaboration de Serge Halimi, Renaud Lambert et Pierre Rimbert. Avec près de 150 000 exemplaires vendus, le livre est un succès et se voit, en 2005, actualisé et augmenté. Dans cette nouvelle édition, il est aussi question du traitement médiatique du référendum sur le traité constitutionnel européen.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Halimi

Avis personnel :

Plus qu’un pamphlet, Les Nouveaux chiens de garde est une scannographie complète de l’état des médias en France à l’orée du XXIe siècle. Et le résultat n’est guère reluisant, au point où l’on pourrait presque regretter l’époque où, dans les années 1960, le ministre de la culture donnait directement ses directives aux télévisions. Car si ce n’est plus la rue de Valois qui donne les ordres, Matignon et l’Elysée s’en mêlent encore couramment et surtout les Lagardère, Dassault et autre Bouygues ne se privent pas d’appuyer suffisamment fort pour que les médias qui sont leur propriété – leur chose – prennent une ligne éditoriale qui aille dans le sens de leurs intérêts. Mais la déchéance du petit univers médiatique français ne s’arrête pas là. Serge Halimi démontre comment il est constitué d’un petit monde, d’une petite cour, dans lequel s’échangent les faveurs, les petits arrangements entre amis, les connivences, les renoncements, et ce pas seulement entre journalistes, mais aussi avec le monde politique et les élites économiques du pays. La corruption morale des médias est ainsi à la base même de la constitution de l’oligarchie. Le tout sous l’emprise d’une doxa idéologique verrouillée et sclérosée.

A suivre :

2/ Révérence devant le pouvoir.

3/ Prudence devant l'argent.

4/ Journalisme de marché.

5/ Un univers de connivence.

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